Il fait beau... trop beau.

Ce matin-là, Amber était sortie. Dieu seul sait pourquoi... En effet, le soleil brillait, lui piquait les yeux et brûlait sa peau diaphane. Elle portait une longue robe noire aux manches évasées sur laquelle elle avait revêtu un corset de dentelles pourpres et noires. La longueur de ce vêtement était idéale car il couvrait et protégeait toute la surface de son corps des rayons de ce maudit soleil. Elle portait également son éternelle étole de velours noir sur sa tête, comme l'aurait fait une jeune veuve. Elle traversait prudemment la grande place sur ses talons fins, le plus silencieusement possible. Son esprit névrotique ne pouvait s'empêcher d'imaginer qu'au moindre bruit, la place se remplirait d'une foule dense, étouffante, terrorisante et sans issue. Qu'il soit neuf heures du matin et que personne n'aille faire ses courses à une heure pareille ne l'empêchait pas de redouter cette perspective. Elle devait simplement acheter des fruits et quelques racines, rien de plus...

Amber inspira et expira nerveusement. Son coeur battait trop fort pour qu'elle puisse le supporter. Elle ne trouverait, une fois de plus, encore pas le courage de passer la porte de l'épicerie, de sourire à la caissière, de payer et enfin : de courir jusque chez elle... Et puis, Non ! Elle devait y arriver. Il fallait bien qu'elle se nourrisse. C'était ce maudit soleil, qu'elle haïssait tant qui lui ajoutait un tel poids dans la balance de ses phobies et autres troubles obsessionnels compulsifs. Sortir ne lui était déjà pas d'une grande aise, mais alors sortir en pleine lumière ! C'était d'autant plus compliqué ! En hiver, ces banales courses étaient une tâche plus simple. Car, en effet, à neuf heures du matin, au mois de décembre ou de janvier, il fait encore noir...

Découragée, Amber soupira plus fort et s'assit sur un des bancs publics latéraux de la place. Elle abaissa un peu plus son voile noir sur son visage et serra ses bras autour d'elle, son sac de toile recouvrant son ventre tremblant de peur.
*Intériorise, intériorise* se disait elle en respirant doucement.
Une fois son rythme cardiaque stabilisé, Amber s'apprêtait à prendre son courage à deux mains et à se décider à traverser la seconde moitié de cette foutue place lorsque son pauvre cœur fit un bond dans sa frêle poitrine... Une main venait de se poser sur son épaule.

Eden avait marcher jusqu'à elle et, était arriver dans son dos. Sans arrêter de regarder devant lui, il lui posa la main sur l'épaule comme signe de salutation mais plutôt pour dire " tu n'a rien a craindre".

Il laissa paraitre un léger soupir, puis baissa la yeux vers elle, son visage était cacher par un voile, il n'arriver pas a voir son visage, tout son corps était comme couvert de se même voile. Elle était belle, au vue des formes qu'il pouvait apercevoir de sa position.

Son épée ballotant a sa ceinture il fit quelque pas en avant, elle se trouvait dans son dos, que pensait t'elle " il m'abandonne ? ", stoppa, et dit :

- Edoya, devient très peuplé, je sais se que sait d'avoir peur des autres, de voir au fond des yeux de tout ces parfait inconnu une lueur assassine, mais j'ai un conseil a vous donnez, faite vous au moins quelque amis ici, si vous vous retrouver attaquer par des atteints je donne plus mes billets aux atteints, vous serez seule et eux attaque par dizaine.

Il se retourna, et tendit un mains vers elle, le vent soufflait et ses habits tout de blanc flottait vers elle, dans un contraste exceptionnelle. Sous la force du vent, son voile, flottait laissant apparaitre son visage. Il ne pouvait plus en détacher les yeux. Elle était si belle. Eden replia ses ailes et s'inclina.

- Cher dame, laisser moi vous raccompagnez, je suis la personne la plus forte ici n'ayez crainte.

Amber se leva promptement et se tourna vers Eden. Elle essuya doucement son épaule du revers de la main. C'est alors qu'elle remarqua les multiples ailes blanches de l'inconnu.
*Un ange, manquait plus que ça !*
Et celui-ci se disait puissant. Elle ne ferait pas illusion bien longtemps. Il allait vite constater qu'elle n'était pas humaine. Si ce n'était pas déjà fait... Il fallait qu'elle se débarrasse de lui le plus vite possible.

<< Ne vous avisez jamais de me toucher sans que je vous en ai donné l'autorisation, dit-elle enfin. La crasse des putains de ces quartiers miteux peut bien vous coller à la peau si cela vous enchante mais, pour moi, il n'en ai pas de même.
Au fur et à mesure qu'elle prononçait ces mots, son regard devenait vitreux, on aurait dit qu'elle s'adressait au vide devant elle, comme si son interlocuteur n'existait pas.
- Et ensuite, je suis trop jeune pour qu'on m'appelle "Chère dame" et trop vieille pour qu'on me fasse quelconque morale, Monsieur "Je-suis-le-plus-puissant-du-coin" ! Allez apprendre la modestie et revenez me voir quand vous aurez fini. >>
Elle avait dit ces phrase avec une telle fougue que son étole était descendue se poser délicatement sur ses frêles épaules, dévoilant ainsi son cou si fin et si fragile, ainsi que son visage poupon, ses lèvres rouge sang et ses prunelles profondément dorées. Ses cheveux s'envolèrent en étoile noire dans la brise soudaine. Elle remonta son voile. Il en avait assez vu.

La colère battait dans ses tempes. Elle repoussa violemment la main qu'il lui tendait et ajouta :
<< Roh et levez-vous, pauvre type, vous êtes pathétique ! Je ne suis pas une de ces ladys à qui vous faites la cour comme au temps des grands romantiques. Le Rouge et le noir, très peu pour moi, merci bien ! >>
Agacée et embarrassée par ce coup de vent haïssable, Amber se retourna et se mit à fuir à grandes enjambées vers chez elle...

Pendant qu'elle lui parlait il c'était relever et était aller prendre place sur le banc ou elle était assise, il le fit avec une telle vitesse que les yeux de la jeune fille gardèrent l'image d'Eden fixer a leurs pupille, décidément il abuser de son pouvoir.

Il avez plier une de ses jambes contre lui , et avais laisser l'autre pendre, il tenait sa jambes en enroulant ses bras autour d'elle, il posa son menton sur le genoux de celle ci, il regardait la démone, et oui Il l'avait vue. Il l'écoutait parler dans le vide, croyait elle qu'il était toujours la ? C'était assez drôle.

Elle se leva et parti, Eden se dit :

- tant de remue ménage pour dire tant de connerie ?

Il décida de rester assis encore quelque temps, il la voyait courir, quel spectacle, ses formes bougeait a droite, puis a gauche, un délice pour les yeux, il n'y avait pas que son visage de délicieux, une fois hors de sa vue, il se leva et parti.